Nous proposons un véritable engagement de défense des prospecteurs et de la prospection. Des membres solidaires entre eux qui aident d’autres prospecteurs.

Une assurance spéciale dédiée à l’utilisation du détecteur, elle couvre même la découverte d’un engin de guerre à condition de ne pas l’avoir manipulé, et dans tous les cas d’avoir utilisé son détecteur dans le cadre des textes actuels en vigueur. Assurance effective pour toutes les associations fédérées et leur membres pour leur sorties individuelles, ou les membres de la FNUDEM.

Un espace pour chaque association fédérée. Une protection juridique, des conseils pointus dans de nombreux domaines (déclaration, autorisations préfectorales, performances réelles) etc… Nous sommes en contact avec notre ministère de la culture depuis 1998.
Mais surtout une explication claire des textes officiels afin que les prospecteurs soient correctement informés et agissent en connaissance, sans craintes de se retrouver dans l’illégalité. Actuellement plus de 560.000 sites archéologiques sont recensés sur le territoire Français (surface moyenne par site, environ 8 hectares) on ne peut plus penser détection comme il y a 30 ans, quand il n’y en avait que 10.000 connus. Ceux qui vous disent simplement qu’il ne faut pas aller sur les sites classés ne savent pas de quoi ils parlent, il n’y a que 1700 sites classés en France. La loi s’applique sur tous les sites qu’ils soient classés, pas classés, connus ou inconnus ainsi que sur les terrains qui contiennent des vestiges, mais ne contiennent pas forcément un site. Et il en existe plus de 580.000.

La Fnudem : Pour servir, pas pour se servir…

Un rallie de détection dans l’aube sur autorisation de la préfecture !

Si vous voulez comprendre la détection de métaux aujourd’hui, il faut regarder dans le passé.

La Fnudem s’est crée en mai 1999, afin d’aider les prospecteurs dans leurs démarches de déclaration ou juridiquement. en effet dès notre création, et même un peu avant, nous avions été étonné du nombre de prospecteur que personne ne voulait aider. Et souvent des prospecteurs de la même association. Mais aussi suite à la demande de nombre de prospecteurs de pouvoir obtenir des autorisations préfectorales tout en prospectant dans le respect des textes en vigueur et/ou de collaborer avec des archéologues, et suite à plusieurs demandes officielles de représentants du ministère de la culture en région d’établir des relations avec des utilisateurs de détecteurs de métaux. Plus à l’époque dans l’optique de maintenir un lien et d’expliquer les réalités du terrain que dans un mouvement uniquement répressif… Et aussi afin “d’y voir plus clair dans les association de détecteurs”. Ceci dans le but de mettre en place un dispositif national si des essais s’avèrent concluants. C’est ce qui fut fait dans de nombreux départements grâce à Pierre ANGELI.

Nous n’avons pas pour but de nous substituer aux archéologues professionnels dont c’est le métier, mais simplement d’apporter notre pierre à l’édifice car c’est en mettant tout en commun que nous en apprendrons plus sur notre passé. D’autre part, la FNUDEM a toujours voulu contribuer à la détection raisonnée en facilitant les déclarations, évitant ainsi des complications administratives.

Les premiers résultats très rapides

La Fnudem est au service des prospecteurs et n’est liée à aucun magasin ce qui lui permet de rester libre. C’est toute notre différence. Il est à noter que sommes plus dans l’esprit d’une fédération d’échange d’idées, de savoirs et de savoirs-faire ou de techniques que fédérer pour seulement avoir un grand nombre de membres.

Une monnaie Celte unique exemplaire connu à l’époque, mais deux autres furent découverts à quelques kilomètres d’espace et furent eux aussi déclarés.

Dès le mois de juin 1999, la Fnudem obtient des autorisations préfectorales dans plusieurs région dont la Picardie alors interdite à toute utilisation d’un détecteur de métaux (depuis 1997) alors qu’aucune autre association n’avait pensé aux prospecteurs de Picardie auparavant.

L’interdiction d’utiliser un détecteur en Picardie

Nous avons eu connaissance de l’interdiction d’utiliser un détecteur de métaux en Picardie qu’en 1999. Il était non seulement trop tard pour faire un recours mais surtout nos conseils juridiques de l’époque avaient estimé que faire tomber cet arrêté était “imbougeable“. C’est à cause des accidents survenus, qu’il fut pris. Et principalement pour la protection des populations face aux risques d’engins de guerre non explosés encore présent dans le sol. D’autre par en cas de retrait de cette interdiction, que cela soit dans la Somme, l’Aisne ou l’Oise, les maires seraient été tenus directement comme responsables en cas d’accident.

Comme en témoigne les très nombreuses procédures d’indemnisation demandées par des veuves d’agriculteurs tués ou par des blessés ou des dégâts suite au passage d’un détecteur de métaux, ou la simple lecture du DDRM. Contrairement à ce que certains abrutis propagent cherchant à désinformer, ces interdictions n’ont pas été prises par les archéologues. Mais par les services du SDIS (anciennement Protection Civile). Pour information : Un accident à cause un obus dans un labour dans la Somme à Beuvraignes.

En moyenne chaque année de 1999 à 2001 la FNUDEM à obtenu entre 30 et 70% des autorisations préfectorales délivrées à l’échelle nationale jusque dans les années 2000. Nous sommes donc devenu les spécialistes des autorisations préfectorales en France et des déclarations.

D’importantes déclarations faites par des membres de la FNUDEM

De part la nature et le nombre des déclarations effectuées depuis plus d’une dizaine d’années, nous avons fait changer radicalement l’image qu’avaient les archéologues de l’ensemble des prospecteurs au détecteur. Ansi en 10 années, la Fnudem à déclaré une douzaine de trésors dont au moins sept de l’âge du bronze (dont le célèbre Trésor de MATHAY) et plus de 2500 sites archéologiques inédits et des milliers d’objets et monnaies. Deux de nos membres ont à eux seuls déclaré pour l’un 240 sites et le second 259 il faut dire pratiquement sans plus utiliser le détecteur.

La FNUDEM aide aussi les associations de prospecteurs à se créer et les conseille dans leurs actions comme par exemple l’Arudem, Jura Détection, Alsace Prospection ou à Landes Gascogne Détection. La FNUDEM à aussi beaucoup collaboré avec des revues de détection, dont notamment avec DETECTION PASSION et MONNAIES et DETECTION ou encore avec la revue PROSPECTIONS ou Trésors de l’Histoire et collabore bien sur toujours. Par exemple pour DETECTION PASSION, vers le numéro 13, Loïc BERTON qui reprenait la rédaction du magazine n’avait aucun article en prévision, il demanda à Pierre ANGELI alors Président de l’École de la PROSPECTION de lui en fournir, membre de l’École de la prospection il lisait les bulletins diffusés, et c’est ainsi qu’une longue collaboration allait naître. Lors de ce premier rendez-vous Loïc avait demandé à Pierre comment il verrait une bonne évolution du magazine qui plafonnait à l’époque à moins de 2000 ventes, venait de naître alors la formule qui a fait le succès du magazine que vous connaissez tous. Nombre d’articles publiés dans les bulletins de l’École de la PROSPECTION ou de la FNUDEM furent publiés montrant ainsi la qualité de leurs auteurs (comme Jean Claude MOFROY ou Jean LACAZE ou Gilles KERLOR’CH, Nelson Da SILVA, Jean-Marc DHAINAUT, etc…).

Reportage avec la Chaîne de Télévision Channel Four sur le débarquement d’Arromanche en Normandie.

Il est à remarquer qu’aucune association de détection n’est venue défendre la détection de loisirs devant les pouvoirs publics au ministère de tutelle de la détection de métaux (le ministère de la culture) pendant de nombreuses années et qu’une vogue subite à changé cela en 2009/2010. Seulement les temps ont changé. Des années de non-déclaration, l’augmentation exponentielle des pillages ont fait rentrer dans des temps répressifs l’administration contre ceux qui ne respectent pas les règles.

L’affaire du trésor de Cuts et la fin des autorisations en Picardie

En 2000, L’affaire du pillage du trésor de Cuts plomba toutes les autorisations en Picardie. L’article du Parisien sur l’affaire de Cuts et l’article sur le site de la Bibliothèque Nationale de France. Alors que l’on nous avait demandé de monter le nombre à 100 voir 200 prospecteurs… Mais les prospecteurs de l’époque pensaient que tout était libre en détection et que la loi 89-900 était parfaite puisqu’elle ne concernait pas la détection de loisir. Ceci plomba définitivement le projet de Treasure Act. Les attaques les plus virulentes ont eut lieu sur l’un des grands forum, les agents de l’État voyant ces discussions ce sont dits tout simplement que les prospecteurs ne voulaient pas d’un système semblable à celui des Anglais, mais avec nos lois Françaises.

En 2001, une loi identique à celle de 2016 concernant les objets ou monnaies (mobilier) faillit passer, en contactant plusieurs députés, cette partie de la loi fut retiré car inconstitutionnelle.

En 2004, nous avions prévenu de l’imminence d’un changement de loi. Nous lançons des alertes sur les plus gros forum de discussion en demandant de nous rejoindre rapidement afin de débuter une action juridique d’envergure. Personne ne nous à cru, on nous a même accusé d’essayer de récolter des membres pour nous faire des bons gueuletons… et l’Ordonnance du Code du Patrimoine est passée. Des modifications importantes sont actées dont notamment un relèvement des peines. en quelques année on est passé d’une amende contraventionnelle (5eme classe) à un délit (correctionnalisation des peines : donc jugement au Tribunal Correctionnel).

Projet pilote sur le détecteur remis en 2005, discuté en 2007

En 2005 le ministère demanda à nouveau à la Fnudem de plancher sur un projet pilote situé ; “entre la libération totale et l’interdiction totale, sachant que l’un comme l’autre ne sont pas bons pour le patrimoine“. Nous n’avons obtenu une réponse en 2007. Un peu plus tard et suite à nos différents rendez-vous au Ministère de la Culture, Madame ALBANEL alors Ministre de la Culture, lors d’une table ronde en date du 20 décembre 2007 on peut lire: “En parallèle, la direction de l’architecture et du patrimoine souhaite définir une ligne de doctrine claire vis à vis des détectoristes qui veulent s’insérer dans la démarche archéologique. Celle-ci consisterait notamment à accepter des autorisations sous certaines conditions, comme nombre de détectoristes, souvent regroupés en association, le souhaitent. Cette action vise à permettre une remontée d’informations sur les découvertes réalisées.

En 2007 la FNUDEM à fait reconnaître par le ministère la détection de loisir (voir le texte en rouge en bas de page). Pourtant si de nombreux vendeurs n’ont jamais parlé de ces avancées, certains sont honnêtes et prônent le respect des règles et des lois force est de reconnaître que d’autres ne le sont pas, suite aux affaires juridiques les concernant.

Un exemple d’article sur les munitions anciennes dans l’un de nos bulletins d’information

La Fnudem est aussi à l’origine d’un changement des textes avec depuis 2008 le versement d’une prime en cas de découverte fortuite, comme ce qui se faisait depuis 1996 en cas de découverte maritime.

Prime en cas de découverte archéologique terrestre (site)

C’est  lors d’une discussion au ministère que Pierre ANGELI avait fait remarquer qu’il existait une prime pour une découverte maritime et rien en terrestre. Est arrivé quelques mois plus tard un changement de lois offrant une prime en cas de découverte fortuite grâce à Pierre ANGELI. Ceux qui créèrent La Fnudem, ce sont battus (seuls) contre le projet d’interdiction régionale en Île de France identique à celui de Picardie en 1998. Il faut remercier Pierre ANGELI d’avoir su dialoguer afin d’éviter cette interdiction de détection  en île de France.

On trouve dans le même document dans les actions à mener celle-ci: Négociations avec les associations de détectoristes. Or depuis cette date, rien, nous n’avons rien vu… De belles paroles, mais pas d’action seulement quelques rendez-vous au ministère.

Une photo du dépôt en cours de fouille en laboratoire. Depuis le début ce sont environ un millier d’objets qui ont été mis au jour. Ce trésor de l’âge du bronze moyen est une découverte exceptionnelle. En effet ce trésor est resté en place depuis 3000 ans! Et l’on peut voir un collier (1), des perles en verre (2), des tubes en or de collier (3), des pendeloques en or (4), des plaques en bronze (5)des anneaux (6) Il a été aussi trouvé un rasoir de l’âge du bronze, et des objets inconnus, des épingles en bronze. Et la partie restante va sûrement révéler d’autres surprises… Copyright E.REBERT

Qui peut croire qu’une pareille découverte due à un utilisateur de détecteur de métaux honnête n’intéresse pas ni les archéologues, ni notre patrimoine commun à tous ???

Pourtant en 2007, la fnudem à fait reconnaître lors d’un rendez-vous au ministère de la culture ce qu’est la détection de loisirs (recherches d’objets perdus, biens familiaux, bijoux, etc…) preuves à l’appui (les discussions à l’Assemblée Nationale et du Sénat) alors que nos interlocuteurs au ministère disaient depuis longtemps que la détection de loisir n’existe pas. Aucune autre Fédération n’a fait cela par méconnaissance des textes, et/ou refus des textes. Mais toutes ont copié la fnudem avec un décalage de plusieurs années pour certaines!!

De 2008 à 2010 le virement dévastateur des forum et des vidéos

De 2008 à 2016 il ne se passe pas grand chose question rendez-vous entre les associations de détection et le ministère de la Culture, nous sommes reçus, mais pas écoutés. En effet, fin 2007 lors d’un rendez-vous où nous parlons de détection de loisir une fois de plus, nous sont montrés deux gros classeurs énormes (représentant environ trois ramettes de papier) d’impression écran de forum de discussion, pages web avec vidéo. Tout en feuilletant nos interlocuteurs nous disent que lorsqu’ils voient cela, ils savent bien que les prospecteurs au détecteurs ne font plus du loisir depuis bien longtemps. Nous reconnaissons des dizaines et des dizaines de pages de forum où apparaissent des dizaines et des dizaines de statères, des monnaies romaines en or, des potins gaulois, des fibules, des bagues… D’autant plus que pour chaque cas, ils ont demandé à la drac concernée si elle avait reçu une déclaration concernant l’objet ou la monnaie en question. Bilan aucune déclaration sur plus de 650 pages. Nous lançons alors une deuxième alerte sur de nombreux forum afin de faire cesser ces publications d’objets et monnaies non déclarées, mais c’est peine perdue. Il faut dire que des propriétaires de forum reçoivent pour certains, d’alléchants cadeaux quand ils ne sont pas directement rémunérés par des annonceurs. Ils préfèrent gagner de l’argent en sacrifiant de temps à autres un de leur membre qui s’est aventuré à poster trop d’identifications.

De 2010 à 2015 : Pluie de plaintes

D’autres associations ont aussi rendez-vous, mais l’un d’elle falsifie tout les rapports de réunion qu’elle à eut avec le ministère avant de les mettre en ligne. Ainsi, elle fait croire que l’on peut creuser jusqu’à 30 cm partout en France pour tous les utilisateurs de détecteurs de métaux. Quelques semaines plus tard, on apprends que le ministère de la Culture à déposé plus de 300 plaintes directement. Il a mis en place une cellule de veille qui scrute tous les forum, toutes les pages de réseaux sociaux et les pages de ventes aux enchères. Cette cellule qui ne comptait qu’une seule personne en 2007 en compte plus que 40 actuellement. De 2015 à 2019 rien que la DRAC PACA à déposé 115 plaintes qui ont donné lieu à 55 perquisitions et 75 procès. Elle aurait identifié plus de 1000 prospecteurs cette région et pendant le premier confinement plus d’un aurait été interpellé par jour…

A compter de 2015 : les très grosses affaires achèvent la détection de loisir.

Inutile sans doute de rappeler l’affaire du viticulteur haut-marnais qui prends 197.500 euros d’amende, ou celui de ce prospecteur de la région, ni celle de ce prospecteur du centre de la France qui prend 60.000 euros d’amende, ou l’affaire de Laignes (entre 15.000 et 20.000 euros d’amende par pilleur… sans parles des affaires liant des boutiques de vente de matériels de détection et quelques uns de leurs clients (avec plus de 80.000 euros de monnaies saisies) cette affaire créera un petit vend de panique sur les réseaux avant un autre gros vend de panique fortement minimisé par une boutique. Du coté du ministère plus aucune concession sur la détection de métaux, et répression de masse contre les utilisateurs de détecteurs de métaux sans aucun équivalent dans l’histoire de la détection.

Bref les pillages, nous avons l’impression qu’ils ne s’arrêteront jamais, car certains prennent un malin plaisir à attiser le feu en faisant croire que les archéologues pillent. D’autres par la diffusion répétée de reportages sur le pillages le font connaître au plus grand nombre. De sorte que celui qui ne savait même pas qu’il y avait quelque chose à piller l’apprend et court s’acheter un détecteur. Et on le voit bien dans la dernière énormissime affaire de Meurthe et Moselle.

La plus grosse affaire de pillage en France jamais réalisée depuis l’histoire de la détection de métaux !

L’éclatement de la bulle détection de loisir

Nous assistons à l’éclatement de la bulle “détection de loisir”. Les professionnels avec l’aide de tenanciers de forum ou de pages de réseaux sociaux maintenaient la tête de la détection de loisir hors de l’eau. Mais les actions très négatives vues précédemment ont sonné l’hallali de la détection de loisir. Elle est en sursis. Quasi-moribonde, seuls les prospecteurs honnêtes et sérieux peuvent la sauver, encore faut-il qu’il agissent très vite.

Conclusion

La FNUDEM reste et demeure en avance sur bien des associations de détection en France qui souvent s’inspirent des avancées que nous avons gagnées, se les approprient ou citent des actions sans mentionner qui en est à l’origine: la fnudem. Espérons que les actions en justices menées ne seront pas la fin de notre loisir. C’est pourquoi nous mettons en place une très importante structure jamais vue en détection, qui va redorer le blason de notre loisir. Voila pourquoi nous recherchons 5 prospecteurs par département, avec un délégué par département et un délégué dans chaque nouvelle grande région. En rejoignant la FNUDEM vous serez heureux d’avoir participé à cette grande action.

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